DSM - Valorisation des coproduits dans les aliments pour animaux

Le 09/01/2023 à 9:18 par La rédaction

Les coproduits constituent une part de plus en plus importante des formules d’aliments, tout particulièrement dans le contexte inflationniste actuel. Mais ces produits secondaires ne sont pas exempts de risques, comme celui des contaminations en mycotoxines. DSM a ainsi conduit en 2022 une enquête de prévalence sur plus d’une soixantaine d’échantillons collectés en France, représentant six familles de coproduits. Cette enquête met en évidence la disparité des risques en fonction du type de matière première et permet d’en dessiner le profil type avec, par exemple, la prévalence importante des alcaloïdes de l’ergot dans les tourteaux de colza et de l’acide ténuazonique dans les tourteaux de tournesol, mais aussi le risque très modéré associé à l’utilisation des coproduits du pois. Les familles ressortant toujours à risque sont, sans surprise, les coproduits du blé et du maïs, avec des niveaux de prévalence et de contamination marqués en trichothécènes du groupe B et en alcaloïdes de l’ergot, ce qui doit inciter à une surveillance accrue de ces matières premières. L’autre caractéristique particulière de ces matières premières est leur partie fibreuse, très concentrée dans les coproduits issus de céréales ou très différenciée de celle des céréales, pour les tourteaux, par exemple. DSM, par sa gamme d’enzymes spécifiques aux activités fibrolytiques multiples (Ronozyme VP et MultiGrain) et ses produits de captation ou dégradation des mycotoxines (Mycofix) permet de sécuriser et valoriser pleinement l’emploi accru de ces « nouvelles » matières premières dans l’alimentation animale.

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