Sanders lance son plan d’aide de six millions d’euros

Philippe Manry, directeur général de Sanders, lors de la conférence de presse organisée au Space.

Sanders, filiale du groupe Avril dédiée à la nutrition animale, a profité du Space pour lancer son plan d’aide aux éleveurs, d’un montant de six millions d’euros et dévoiler son assurance Sécuripro, destinée à faciliter l’accès à une nutrition protéinée de qualité et de précision. Un dispositif qui « s’inscrit dans notre mission d’accompagner les éleveurs dans la transition vers des élevages rentables et durables ».

Lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion du Space, à Rennes, mercredi 14 septembre, Sanders a annoncé le lancement de son plan d’aide aux éleveurs, d’un montant de six millions d’euros, établi en avril dernier. « Avec la montée des prix des matières premières depuis plus de deux ans et le surenchérissement induit de l’aliment encore aggravé depuis la guerre en Ukraine, l’augmentation des coûts de l’énergie et maintenant la grippe aviaire, la situation est très complexe pour nos éleveurs. Ce plan d’aide s’inscrit dans notre mission de les accompagner dans la transition vers des élevages rentables et durables », explique Philippe Manry, directeur général de Sanders. Ce « plan d’aide structurelle destiné à créer de la valeur » s’adresse « aux clients et futurs clients ». Il répond à trois grands objectifs. Le premier est de favoriser la transmission, l’installation et le développement des exploitations pour contribuer à la pérennisation des cheptels français. Cela se traduit, pour les jeunes installés, « depuis cinq ans maximum », en chèvres laitières, lapins, brebis allaitantes, bovins engraissement, volailles de chair ou porcs (pour les vaches laitières, les aides se retrouvent dans le volet deux), par une aide qui peut s’élever de 2 000 € à 100 000 € selon les dossiers (proportionnelle au cheptel).

Le deuxième objectif est d’accompagner la modernisation des installations vers des élevages plus durables. L’aide est « obligatoirement partielle (de 25 à 75 % selon les cas) » et plafonnée à 3 000 € par projet et à 15 000 € par exploitation. Elle soutiendra, selon les cas, le financement des matériels ou équipements, d’investissements ou de main-d’œuvre sur quatre grands enjeux majeurs qui doivent inscrire les élevages dans une dynamique d’avenir : sanitaire, durabilité, performances zootechniques pour la rentabilité des exploitations et différenciation des produits pour apporter de la valeur ajoutée à l’éleveur. (…)

Ermeline Mouraud

Article à lire en intégralité dans le numéro 760.

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