Conférence Space 2015 : « Bien nourrir les animaux pour bien nourrir les hommes »
Sanders, référence sur le marché de l’alimentation animale, a profité du Space, qui s’est déroulé à Rennes du 15 au 18 septembre, pour dévoiler les contours de sa nouvelle stratégie, au plus près de l’ensemble des acteurs des filières des productions animales, mais aussi du consommateur final.

Alex Joannis, directeur général de Fleury Michon, Éric Philippe, directeur général adjoint du groupe Avril et Bernard Mahé, directeur général de Sanders, pendant la première conférence de Sanders organisée au Space.
Les aliments riches en valeurs ajoutées, signature adoptée par Sanders en 2005, laisse aujourd’hui place à un nouveau slogan : Nourrir nous engage. « Parce que bien nourrir les animaux, c’est bien nourrir les hommes », estime Bernard Mahé, directeur général de Sanders. La firme française produit 3,4 millions de tonnes d’aliments pour animaux (voir graphique) par an, et couvre, chaque jour, les besoins protéiques de 7 millions de personnes.
Cette nouvelle ligne directrice a été dévoilée le 16 septembre à Rennes durant le Space. Sanders a ainsi réaffirmé ses engagements et son implication dans la valorisation des productions animales, et dévoilé les contours de sa nouvelle stratégie, aux côtés de chaque maillon de la filière. « Le rôle de Sanders est, face aux défis toujours plus nombreux, d’apporter le plus haut niveau de service et d’expertise aux éleveurs, industriels et consommateurs, dans le respect des attentes économiques, zootechniques, sociétales et environnementales », explique Bernard Mahé.
Pour une production durable
Une stratégie qui s’organise autour de plusieurs axes, basés sur le principe d’une production durable : « Produire mieux en consommant moins ». Grâce, d’abord, à un fort ancrage territorial et le développement de l’économie locale. « Nous investissons 15 millions d’euros par an dans nos 23 usines, réparties sur le territoire national, pour améliorer la qualité et la compétitivité économique de nos aliments », souligne Bernard Mahé. Des usines certifiées Oqualim et approvisionnées à plus de 84 % avec des matières premières d’origine française. « Sanders développe également des partenariats avec des acteurs locaux et conclut des alliances pour travailler en synergie avec des partenaires régionaux comme Euralis, Limagrain, Agrial, LDC… »
Grâce, aussi, au respect de l’environnement, au sein de Sanders comme au sein de ses 26 000 élevages. Les tournées de livraison sont optimisées afin de diminuer l’empreinte carbone : en 2014, Sanders a enregistré 700 000 km de moins, soit une baisse de 1 000 tonnes d’émissions de CO2. Côté élevages, la firme conçoit ses aliments dans le but de limiter l’utilisation et le gaspillage d’éléments polluants : 90 % de ses aliments pour monogastriques contiennent des phytases qui améliorent la valorisation du phosphore par les animaux et réduisent les rejets dans l’environnement. L’aliment Sandi Progrès et l’utilisation de phytoactifs dans le rumen permettent quant à eux de réduire de 12 % les émissions de gaz à effet de serre des vaches laitières. « Sanders s’engage également dans la prise en compte du bien être des animaux et des éleveurs, dans la pratique de la gestion sanitaire durable ainsi que dans une production de qualité, sécurisée et tracée, du champ à l’assiette, pour faire progresser l’alimentation humaine », note Éric Philippe, directeur général adjoint du groupe Avril.
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Ermeline Mouraud